Je poursuis mon enquête personnelle sur mes freins à l’abondance. et bien sur je tombe sur… des mémoires de manque !! c’est tellement logique, ça en devient drôle. Tragi-comique plus exactement. La mémoire du manque se manifeste particulièrement face à une situation qui me fait envie, en lien avec l’amour, la joie, la beauté. Là je sens tout mon corps et mon cœur qui se verrouillent et déclarent que non c’est trop. J’atteins le max, je plafonne, la fameux plafond de verre de la Zone de Génie, le « c’est trop beau pour moi ». Les « je ne mérite pas »… Alors j’écoute qui parle en moi, quelle part ne peut pas s’autoriser à recevoir cette beauté ? Je rencontre l’enfant, celle qui a manqué, qui s’est dit que si elle ne recevait pas ce dont elle avait besoin (affection, écoute, reconnaissance…) c’est qu’il devait y avoir un problème chez elle. qu’elle ne le méritait pas, qu’elle n’avait pas été assez sage, obéissante, quelque chose comme ça.. qu’elle aurait pu, dû, faire mieux, autrement. Pas besoin de maltraitances lourdes pour que le mécanisme s’enclenche. Drame collectif. L’enfant que nous étions ne pouvait pas se dire que c’est le parent à ce moment là, l’adulte responsable, qui n’était pas dispo (parce que bien sur lui-même en proie à sa propre histoire, ses manques de l’enfance, ne trouvant pas comment donner ce qu’il n’a pas reçu… re-drame transgénérationnel). C’est juste impensable pour un enfant. Le chemin neuronal ne se fait pas. Il se dit que c’est forcément de sa faute. « Il y a quelque chose qui cloche chez moi. » « Je dois être différent, pas normal ». et voilà qu’il grandit avec ce type de certitudes… et ça donne des adultes tout pleins d’empêchements. et vous ça vous arrive de plafonner ? de sentir que vous pourriez recevoir plus, vous déployer davantage, vivre une forme plus grande d’abondance et d’amour ? une vie plus riche de sens ? Bienvenue au club du re-parentage ! où en tant qu’adultes conscients nous pouvons - alléluia - réconforter cet enfant en nous et lui faire sentir que oui c’est possible, qu’il a le droit de recevoir ce dont il a profondément envie et bien plus encore. Que nous sommes dignes de cet amour et de ces richesses qui réjouissent l’être. à tous nos enfants intérieurs : il n’est jamais trop tard pour l’amour illimité
- camilleberreur
Du manque à l'abondance (épisode 2)
Dernière mise à jour : 10 juin 2021
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