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  • camilleberreur

Sacred rage with Marilyn

Dernière mise à jour : 6 oct. 2020

En overdose de Zoom, je décide de m’offrir une virée champêtre chez une magicienne dont j’ai lu le livre Fierce Feminine Rising. Elle y décrit son processus d’accueil de la rage, cette énergie de vie fondamentale qui lui a permis de trouver et d’incarner pleinement sa voix.

A la lecture, tout mon être frémit : c’est exactement ce qu’il me faut.


Me voilà embarquée en terre mythique, au pays des Cathares et des Templiers.


Je la rencontre : une étoile-fée incarnée, avec la puissance d’enchantement d’une Marilyn Monroe, la dépression en moins. Je suis fascinée. Anaiya Pistis Sophia. Être magique.


Programme intuitif, je ne sais pas ce qu’elle me réserve.


Elle m’emmène en décapotable noire sur les routes escarpées, jusqu’aux ruines d’un château Cathare, en haut d’une montagne. et me dis voilà, tu peux choisir l’espace où laisser exprimer la rage. Le lieu est vertigineux, un pic entouré de vide, face au majestueux Mont Bugarach. Une roche verticale offre un semblant d’abri. Ce sera mon nid tandis qu’elle garde l’espace et accompagne à distance tout ce qui me traverse. Ce n’est pas ma première fois, des années que j’excave les trésors de l’expression émotionnelle, avec un amour tout particulier pour la colère, cette énergie des profondeurs pouvant libérer des flots extatiques d’affirmation de soi.


Sauf que là c’est beaucoup plus impressionnant. En plein jour, pleine nature, pleine solennité du silence environnant. Je tourne le dos à Anaiya, je n’entends plus que son souffle telle une maman dragon qui veille, sans attentes. Je fais face à la roche. Le voyage commence, ma conscience m’envoie un défilé de souvenirs, sensations, émotions liées à l’absence de soutien. Le vide, le manque, le gouffre. Je pleure et ma gorge émet des sons, de plus en plus étranges et primitifs, je sens monter la rage du non-amour, l’injustice primordiale de la séparation, tout y passe, j’en veux à la terre entière, à mes parents, à la terre comme au ciel. Je hurle et me retrouve à pousser le rocher de toutes mes forces comme pour sentir, je le réalise après, le soutien inconditionnel dans toutes mes cellules. et oui peu importe mon état et mes sentiments, la montagne est toujours là, elle me tient, me soutient, infaillible. Ça fait fondre les armures autour de mon cœur, je me détends peu à peu…


Quand tout à coup, j’entends des voix ! bien réelles, ce sont des promeneurs.

Le lieu était censé être désert mais là clairement ils sont plusieurs. Je frissonne de terreur. Être vue, être entendue dans cet état ? que vont-ils penser ? une autre voix s’élève en moi, comme un défi, « et si c’était ça le vrai challenge ? Oser quand même, oser malgré tout ». Juste être comme je suis, peu importe le décor. Gloups. Ça négocie sec à l’intérieur de moi.


et puis oui, ma voix s’élève à nouveau, elle n’est plus contre qui ou quoi que ce soit, elle devient pour, un grand oui à mon existence.


Immense soulagement.


A ce moment, Anaiya reçoit l’inspiration d’incarner pour moi la mère universelle - comme un rôle dans une constellation - ce qui me permet de la recontacter en moi. Cette part en chacun de nous qui est capable de tout accueillir, d’être le contenant pour tous nos états. Je me dépose dans ses bras. J’entends son cœur. Connexion organique à la pulsation originelle.


En repartant je croise les promeneurs qui sont toujours là, ils me saluent, semble-t-il pas du tout perturbés par mes effusions !


J’éprouve en moi la puissance de la douceur, peut-être plus vaste encore que la rage : le contenant de tous les contenus.


A cet instant, je me rappelle d’un message reçu il y a quelques années par une autre magicienne, il atterrit en moi :

Gardienne du Feu sacré de la douceur


Aujourd'hui je me sens prête à jouer ce rôle pour vous, si vous ressentez l’appel.


Au service de votre pleine puissance de création.

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